Les  six livres de la shortlist du Deutscher Buchpreis 2024 sont arrivés à la bibliothèque !

  • Amour, amitié au temps d’ Instagram : le Buchpreis 2024     
Martina Hefter –  « Hey guten Morgen, wie geht es dir? » (Klett-Cotta, 222S.)

Le jour, Juno, artiste, danseuse et performeuse aide son mari Jupiter, gravement malade, à gérer son quotidien.  La nuit, elle ne réussit pas à dormir et discute avec des love-scammers sur Internet sans jamais se laisser duper. Mais un jour, Juno rentre en relation avec Benu, qui voit clair dans ses affirmations comme elle voit clair dans les siennes. Et malgré la distance qui les sépare, un lien se crée.

  • Une enfance et jeunesse sous la dictature roumaine   
Lichtungen Iris Wolff  – « Lichtungen » (Klett-Cotta 256 S)

Un lien particulier existe entre Lev et Kato depuis leur enfance roumaine. Mais l’ouverture des frontières européennes élargit leurs projets de vie et modifie à jamais leur relation.

  • Une grande épopée au temps des crises européennes
Die Projektoren Clemens Meyer –  « Die Projektoren »

(Fischer Verlag 1056 S)

De Leipzig à Belgrade, de la RDA à la République populaire de Yougoslavie, du spectacle sur grand écran au roman d’aventures. « Die Projektoren » raconte de manière impitoyable la guerre, la violence et la brutalité, les anciens et les nouveaux nazis, les utopies et les grandes espérances.

  • Un langage puissant et poétique pour dénoncer l’idéologie « völkisch »
Cover: Thielemann, Markus, Von Norden rollt ein Donner Markus Thielemann – « Von Norden rollt ein Donner » (Verlag C.H.Beck, 287 S)

Le loup est de retour dans la lande de Lunebourg. Et tandis que Jannes – comme son père et son grand-père avant lui – conduit chaque jour ses moutons à travers les landes, les émotions bouillonnent dans le village. La protection du patrimoine peut-elle justifier la violence ? Jannes se heurte bientôt à la haine et à l’idéologie « völkisch ».

  • Massacrer au nom de l’idéologie islamique
Vierundsiebzig Ronya Othmann – « Vierundsiebzig »

(Rowohlt Verlag, 512 S)

L’autrice a trouvé une forme très personnelle pour raconter l’indicible, un génocide, le soixante-quatorzième, perpétré en 2014 à Sinjar par des combattants de l’Etat Islamique.

  • Entre magie et quotidien, aventure et souvenirs
Image Maren Kames – « Hasenprosa » (Suhrkamp Verlag 182 S)

« Si c’est tout, je déménage », crie une femme, avant de prendre la poudre d’escampette chaussée de bottes de sept lieues et de chaussettes de voyage. Sur la banquette arrière : un lapin. C’est le début d’un grand voyage à travers le temps et l’espace. Nous entendons Glenn Gould et Billie Eilish, voyons Lionel Messi dribbler à travers l’univers et descendons des étoiles en rappel avec le lapin.